Par Jean Willer Marius
Aspirant Ministre du Bonheur des Haïtiens.

Le code noir a été élaboré pour mettre fin aux atrocités que les propriétaires d’esclaves leur faisaient subir. Pour atténuer les séquelles de l’esclavage, on leur avait donné un sursis, désormais leurs maîtres ne pouvaient les tuer qu’en des circonstances exceptionnelles et ceux qui travaillaient dans les champs détenaient un privilège, ils passaient de la catégorie de bien meuble à celle de bien immeuble. Foutaises dites-vous? Je suis pour…

Les méfaits de l’esclavage avaient tellement éclaboussé les propriétaires blancs que le grand monde a dû, à plusieurs reprises, condamner ce fait historique sans pour autant dédommager les trop nombreuses victimes de déshumanisation systématique. Alors, ils ont changé de tactique, les chaînes ne sont désormais plus visibles, elles ont été transférées au cerveau. Personne, à moins d’y être contraint, ne renoncerait à la domination et les dessous de leurs agissements sont couverts par de beaux discours au nom du peuple qui leur a mandaté de servir ses intérêts. La chasse aux fantômes 509 où des idiots menottent des idiots qui n’ont pas su batailler jusqu’au bout est symptomatique de cet état d’esprit servile qui nous tient captifs. Cap vers de nouvelles élections…

Une femme se fait enlever en compagnie de l’homme de sa vie, elle a du coup vu son univers chaviré, passant en une semaine, de l’envieuse situation de propriétaire à SDF. Pour toute consolation, on lui offre, à grands coups de publicité, d’enterrer son mari. Le phénomène bob chatt frise l’intimidation et insulte la profession.

La crise haïtienne est à un point tel que ne pouvant plus soutenir les dérives de jovenel moise fédérant des gangs et perpétrant des massacres sur son propre peuple, les nourrissant de gaz lacrymogènes au lieu de pain, ils demandent in extenso un ultime dialogue pour essayer de couvrir leurs arrières, certains se demandent serait-ce parce que leurs noms sont partout dans le crime financier relatif à l’affaire pétrocaribe que le procès n’aura pas lieu? Canal de Suez, blocage stratégique?

Pour toute réponse, les vrais patriotes leur offrent une fin de non-recevoir et mettent le cap sur les 28,29 et 30 mars prochain, en souvenir de la constitution haïtienne mutilée, pour marcher encore une fois et dénoncer à la face du grand monde la misère planifiée pour Haïti par ceux-là même qui se présentent comme amis, aux micros de la presse. Ils affirment qu’il revient aux haïtiens de résoudre leurs problèmes en même temps qu’ils exigent l’organisation de nouvelles élections avec au pouvoir, un bandit notoire qui règne par la force des armes sur un territoire qu’il a gangstérisé avec leur aval. Comment combattre une dictature avec des moyens démocratiques?

Toutes les institutions généralement quelconques du pays sont en lambeaux, les derniers remparts sont renversés, le mensonge ne peut plus tenir la route et eux autres, peut-être pour ne pas perdre la face contre ce nouvel acteur européen qui manifeste des intentions claires de s’immiscer dans les affaires de la colonie, continuent d’appuyer une dictature évidente. À rappeler que la poutine est un plat québécois et non haïtien.

Le 29 mars prochain, tous les haïtiens indistinctement doivent sortir dans les rues encore une fois pour signifier à tous que les barbares doivent être délogés du château. Les sociétés sont régies par des lois qui devraient harmoniser les rapports entre les peuples. En Haïti, la loi est asservie et un seul homme détient droit de vie ou de mort sur toute une population qui n’en finit pas de payer le prix de sa liberté, arrachée des mains des colons qui n’en avaient pas fini avec eux. Le chef barbare finira par tous nous tuer… Les soubresauts qui secouent le monde civilisé avec les différentes crises entre les puissances qui montrent leurs griffes quand leurs intérêts sont menacés laissent présager que le contrôle est en train de se perdre et que Haïti n’est qu’un petit coin de terre nègre qu’il faut discipliner avec des balles et du gaz.

Montrons-leur que le bonheur des haïtiens compte, montrons-leur que nous avons un grand sens d’humanisme au point de ne plus pouvoir laisser notre destinée aux bons plaisirs d’un malade mental qui évolue dans un monde parallèle, aucun effort n’est vain pour la reconquête et la renaissance de ce pays qu’il nous faudra léguer aux enfants qui nous regardent et nous demandent, plis au front : comment osez-vous?
27-03-2021

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