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Sure-Info, Haïti, le 26 novembre 2024
La bataille politique en Haïti continue de causer d’énormes dégâts au sein de la population. Certains acteurs politiques cherchent à prendre le contrôle du pouvoir à tout prix, tandis que d’autres misent sur les blocages et l’instabilité pour maximiser leurs intérêts personnels.
Après 220 ans de sortie de l’esclavage et 218 ans depuis l’assassinat du père de la nation, Jean-Jacques Dessalines, Haïti demeure engluée dans des scandales politiques et gangrenée par l’insécurité. Les grandes artères du pays sont livrées à des groupes armés qui agissent sous la protection d’acteurs politiques influents.
À Port-au-Prince, des quartiers entiers sont contrôlés par des gangs comme ceux de Tilapli et Izo, eux-mêmes soutenus par des figures du paysage politique, notamment un ancien sénateur des Nippes. Dans le Grand Nord, Lanmò San Jou et Vitelhomme Innocent règnent en maîtres. Ces chefs de gangs font partie de l’organisation criminelle « Viv Ansanm », appuyée par certains acteurs bien connus tels que Nénel Cassy, André Michel, Pierre Espérance et Magalie Habitant.
Paradoxalement, dans le secteur privé, certains souhaitent voir la paix rétablie pour relancer leurs activités économiques. D’autres, en revanche, trouvent dans cette insécurité une opportunité lucrative, qu’ils exploitent pour se positionner politiquement en vue des prochaines élections.
Face à cette situation chaotique, le retour du mouvement citoyen « Bwa Kale » pourrait redonner espoir à une population fatiguée par l’impunité et la terreur. Le directeur général de la Police Nationale, Normil Rameau, a la responsabilité historique de repositionner la force publique aux côtés du peuple, afin de contrer toute riposte du regroupement « Viv Ansanm ».
Grenadiers à l’assaut ! Ceux qui sont tombés ne seront pas oubliés de nous vengerons leur mémoire…
