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Note de Presse du Mouvement Point Final sur la situation sociopolitique et sécuritaire d’Haïti en ce début du mois d’octobre 2024.
La Presse parlée, écrite, télévisée et en ligne.
Peuple haïtien,
Le Mouvement Point Final fait un appel à une prise de conscience nationale à tous les secteurs vitaux du pays et aux acteurs politiques en particulier, en ce début du mois d’octobre 2024 qui marque le début de l’année fiscale, de l’année judiciaire et de l’ouverture des classes en Haïti.
Malheureusement, ce mois d’octobre 2024, au lieu d’apporter de nouvelles initiatives pour le redressement socio-économique, politique et sécuritaire du pays.
Au contraire, ce mois d’octobre 2024 annonce déjà une explosion sociale et une catastrophe politique en Haïti, en tenant compte des évènements suivants :
1) Le rapport et la recommandation de l’ULCC sur le scandale de corruption à la BNC impliquant 3 Conseillers présidentiels ;
2) Le Conflit entre le CPT et le Gouvernement de Garry Conille suite à l’incident diplomatique grave survenu lors de la 79 ème Assemblée générale ordinaire des Nations Unies ;
3) le Massacre de Pont Sondé au bas de l’Artibonite en date du jeudi 3 octobre 2024 qui a fait près de 80 morts, une cinquantaine de blessés et 8000 déplacés internes ;
4) Et enfin, la question de la présidence tournante au sein du CPT.
En cette circonstance, le Mouvement Point Final demande à toutes les forces vives du pays, une fois pour toute, de donner une chance à Haïti, de viser l’intérêt d’Haïti d’abord et de faire preuve de conscience pour sauver Haïti.
C’est en ce sens, pour garantir un peu de stabilité dans le pays qui serait très significative à l’organisation des prochaines élections pour un retour à l’ordre constitutionnel et institutionnel dans le pays au plus tard, le 7 février 2026.
Ainsi, le Mouvement Point Final propose :
- A garder le Président Edgard Leblanc Fils au pouvoir pour le reste de la période de transition.
- Renforcer la capacité des Forces de l’ordre du Pays pour résoudre le problème de l’insécurité.
- Donner une réponse consistante à la crise humanitaire et alimentaire dans le pays.
- Créer des conditions nécessaires pour conduire le pays aux élections à la fin de l’année 2025.
Dans le cas contraire, nous risquons de perdre la première République nègre indépendante du monde, Haïti qui est menacée de tous les maux, tels que :
Catastrophe humanitaire, Génocide, catastrophes naturelles, Famine, Crach économique, etc…
Si nous aimons Haïti effectivement, c’est maintenant que nous devons agir pour sauver notre patrie qui est en voie de disparition.
Que les esprits de nos ancêtres protègent Haïti pour toujours et à jamais.
Haïti, le 7 octobre 2024, an 220 ème de l’indépendance.
