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La population de la région métropolitaine, plongée dans un océan d’insécurité et d’instabilité, attend avec désespoir des mesures concrètes et décisives. Cependant, le Conseil Présidentiel de Transition (CPT), qui avait pourtant démontré une certaine autorité en mettant fin au mandat du Premier ministre Garry Conille, demeure aujourd’hui silencieux face à l’escalade de la violence. Plus inquiétant encore, il reste muet sur les accusations de corruption qui l’entourent, nourrissant un climat de méfiance et de désillusion.
Le Premier ministre, de son côté, se contente de déclarations sans portée réelle, laissant l’impression qu’il n’est qu’un spectateur impuissant face à une crise qui s’aggrave. La population, épuisée par des promesses vides de sens, ne réclame ni compassion ni beaux discours : elle exige des actions concrètes, une sécurité restaurée, et une gouvernance à la hauteur des défis. Elle souhaite tout simplement retrouver un cadre de vie normal et digne.
Le temps des paroles est révolu. L’inaction prolongée menace non seulement la légitimité des institutions, mais aussi l’avenir même de la nation. Il est impératif que les dirigeants se réveillent et agissent avec fermeté, car chaque jour d’immobilisme rapproche un peu plus Haïti du point de non-retour.
