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En ce mercredi 13 novembre 2024, les gangs continuent d’imposer leur loi sur la capitale haïtienne, plongeant ses habitants dans une angoisse constante. Le chaos s’étend, visible à travers une route encombrée de véhicules, de motocyclettes, et de marchands ambulants tentant de survivre malgré tout. L’agitation de la vie urbaine, autrefois effervescente, laisse place à une atmosphère pesante où le danger rôde à chaque coin de rue.
Dans cette confusion, plusieurs supermarchés de Delmas ont choisi d’ouvrir leurs portes à demi, pour la troisième journée consécutive. Ce geste, bien que risqué, offre un mince espoir à ceux qui cherchent désespérément à s’approvisionner en produits essentiels.
Les habitants, eux, tentent de reprendre leur souffle, mais les menaces des gangs, notamment celles de la coalition criminelle « Viv Ansanm », pèsent lourdement sur leurs épaules. Ces derniers, loin de se retirer, semblent déterminés à occuper les rues et à maintenir leur emprise sur la ville.
Delmas, à l’image de toute la capitale, est devenue le théâtre d’un combat où la résilience de la population se heurte à la brutalité de ceux qui sèment le chaos. Les regards sont tournés vers l’avenir, avec l’espoir que justice et sécurité puissent un jour restaurer la paix tant attendue.
