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Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Fòk Leta pran responsabilite’l », ils ont dénoncé les conditions insupportables dans lesquelles ils sont contraints d’étudier.
Ces jeunes ont exigé que l’État reconstruise les locaux de leur établissement, gravement endommagés depuis le séisme du 12 janvier 2010 et jamais restaurés depuis. Cette situation alarmante a entraîné la paralysie totale de toutes les activités scolaires dans la cité Alcibiade, laissant planer une incertitude sur l’avenir de ces élèves.