Haïtinophobie américaine :Ulysse Jean Chenet, coordonnateur général du Mouvement Point Final salue l’intervention du Président Colombien, Gustavo Petro sur le vol des animaux domestiques à Springfield, Ohio, Etats Unis.

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Quelqu’ un a enregistré une vidéo d’un Haïtien avec un animal, un chien qui était mort dans la rue, quelque chose qui se produit n’importe ou dans le monde, mais qui est utilisé par un candidat et je dois exprimer mon agacement et ma protestation contre le candidat Trump. Parce qu’il a diffusé massivement cette vidéo sous l’étiquette que les Haïtiens mangeraient les animaux domestiques des citoyens américains et le fait n’est pas seulement diffusé avec une telle ampleur au sein de la société américaine, mais aussi l’indignation provoquée et manipulée a conduit a la violence directe contre le peuple haïtien refugié aux Etats Unis
Je dois élever la voix pour protester, cela ne se fait pas et cela ne se fait pas pour diverses raisons parce que je suis victime de ce type de manipulation, cela ne se fait pas. C’est du terrorisme, vous ne pouvez pas provoquer la haine au sein d’une société au point que, sur la base d’une discrimination raciale, le citoyen étant afro-descendant, sur la base de la xénophobie contre un peuple étranger, sur la base de la haine qui est provoquée dans la différenciation humaine, vous ne pouvez pas faire de la politique réelle et juste. C’est exactement ce qu’Hitler a fait avec le peuple juif et avec les expositions politiques progressistes en Europe.
Haïti a donné l’indépendance à la Colombie Haïti a fait la révolution démocratique la plus importante du continent américain parce que parmi les révolutionnaires du nord, les fondateurs de cette république, les pères fondateurs de cette république, les pères fondateurs, comme on les appelle ici, ont été les plus importants du continent américain, qui ont apporté a l’humanité un courant de liberté et d’air frais en s’inspirant des idées des Français qui, peu après, ont fait leur Révolution française et, contrairement aux révolutionnaires du sud de Bolivar, nos précurseurs, les fondateurs de notre République sur le continent sud-américain et latino-américain, comme on l’appelle Haïti, a eu un plus grand courage et une plus grande importance dans le monde. Son drapeau est devenu un symbole mondial de la rébellion parce que non seulement ils construisaient une république, mais sous le drapeau et le slogan de la liberté, de l’égalité et de la fraternité dont nous, Nord-Américains et Sud-Américains, sommes les héritiers, ce peuple negre a osé mettre fin à l’esclavage, ce que ni l’Amérique du Nord ni l’Amérique du Sud n’ont fait.
C’est une révolution plus brillante que la révolution française, non seulement sur le plan militaire, elle a dû détruire l’armée la plus puissante du monde sur ses propres terres et avec une ampleur qui multipliait par deux l’armée espagnole qui nous a combattus en Colombie pour que nous ne soyons pas libres… par deux chiffres. L’armée napoléonienne a été anéantie sur l’île de Saint-Domingue que nous appelons Haïti, non seulement une brillante victoire de ses généraux noirs qui crièrent contre l’esclavage sous la bannière de la liberté, de l’égalité et de la fraternité, mais ils durent vaincre les Français qui avaient inventé ce slogan, démontrant l’énorme hypocrisie de la démocratie occidentale qui, tout en parlant de liberté, mettait des chaînes à l’esclave, qui, tout en parlant d’égalité, considérait le noir comme inférieur, qui, tout en parlant de fraternité, giflait et condamnait le peuple haïtien à la violence, comme vient de le faire un candidat à la présidence de ce pays qui, en paroles, a déchaîné la xénophobie. C’est répéter Hitler, c’est déchaîner la barbarie.
En tant que Colombien reconnaissant au peuple haïtien de nous avoir donné les armes, les hommes, l’abri de l’arrière-garde au milieu de la lutte pour notre liberté, j’honore le peuple haïtien qui vit en Haïti. Il appartient à mon ministre des Affaires étrangères de prendre les dispositions nécessaires pour que je puisse me rendre dans ce pays non seulement pour lui rendre hommage, mais aussi pour lui exprimer aujourd’hui tout mon soutien dans sa pauvreté, car le peuple haïtien est pauvre parce que la France lui a fait payer en argent la libération de tous ses citoyens de l’esclavage. C’est à ce point tel que l’hypocrisie d’une démocratie est grande. C’est une démocratie occidentale qui aurait dû être le phare de la liberté dans le monde entier depuis lors.

Nous sommes très reconnaissants au Président Colombien, Gustavo Petro qui a fait preuve de grandeur en mettant l’histoire d’Haïti au devant de la scène pour critiquer la xénophobie et l’haïtianophobie de la société américaine en plein 21 ème siècle.
Au nom du peuple haïtien, SEM Gustavo Petro, le Mouvement Point Final vous dit un grand merci, les pères fondateurs d’Haïti n’ont pas travaillé en vain pour aider la Grande Colombie à gagner son indépendance.

Ulysse Jean Chenet
Coordonnateur général du Mouvement Point Final.
(509) 4183 9811/ 4458 0309