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l’UNICEF est une agence onusienne qui travaille en Haïti depuis les années 1949, c’est-à-dire peu de temps après la publication de la déclaration universelle des droits de l’homme.
l’UNICEF a pour mission première de protéger les enfants et de faire respecter les droits de l’enfant dans le monde.
Si on fait une petite évaluation de la présence de l’UNICEF en Haïti, 75 ans après, on verra que c’est une catastrophe humanitaire en Haïti.
l’UNICEF est l’une des institutions internationales qui ont ramassé beaucoup plus d’argent à travers le monde pour aider les enfants démunis.
C’est-à-dire, l’UNICEF a vécu toutes les grandes périodes politiques d’Haïti post deuxième guerre mondiale.
Par exemple, la période pré dictature des Duvalier, à savoir les Gouvernements de Dumarsais Estimé et de Paul Eugène Magloire. Probablement en terme de développement durable, c’est la période phare dans l’histoire contemporaine d’Haïti. Mais, à l’époque n’a rien fait pour les enfants de la classe paysanne haïtienne.
La période dictatoriale de Duvalier de 1957 à 1986. Faisons un point d’arrêt sur la présence de l’UNICEF durant cette période, basée sur l’extrême violation des droits humains et l’oppression. Personne n’était exempte. Les Personnes âgées, les jeunes, les Femmes, les enfants, les politiciens, les socio-professionnels, etc…
La problématique des enfants durant la période des Duvalier est notre préoccupation actuellement. Le premier droit d’un enfant, c’est le droit à l’éducation. Pourtant, durant la dictature des Duvalier 75% des enfants n’allaient pas à l’école. C’était vraiment un grave problème de développement humain.
Le droit à la santé des enfants, le taux de mortalité infantile était extrêmement élevé en Haïti. Et surtout, la problématique de la domesticité infantile en Haïti a pris corps avec le régime des Duvalier. Mais, l’UNICEF n’a rien fait pour conjurer ce mal qui est une forme de l’esclavage des enfants en Haïti.
La période post dictature des Duvalier, à savoir la période de la transition démocratique en Haïti de 1986 à nos jours, c’est une période extrêmement catastrophique pour Haïti en matière de protection et du respect des droits de l’enfant. On pourrait même dire que les Gangs armés en Haïti sont liés à l’échec de la présence de l’UNICEF en Haïti.
Les Gangs armés ne sont autres qu’un problème de développement humain. C’est-à-dire de l’analphabétisme, de la non scolarisation, de la privatisation, de l’exclusion, de la marginalisation, etc…
Durant la transition démocratique de 1986 à 2024, les enfants sont victimes de toutes formes d’exploitation en Haïti. Travaux forcés, exploitation sexuelle, viols, trafic humain, trafic d’organes, prostitution, etc…
C’est durant la periode de la transition démocratique qu’on a commencé à avoir des bourgeons de Gangs en Haïti, spécialement dans les quartiers populaires de Port-au-Prince, surtout au niveau de Cité Soleil.
A partir de 2019, les Nations Unies à travers BINUH ont contribué à la mise en œuvre de la fédération des Gangs armés en Haïti. Dès lors, les Gangs armés ont pris une proportion exagérée dans le pays en transformant certaines zones en territoires perdus.
Les Gangs armés ont recruté massivement les enfants de rue pour intégrer les Gangs armés. On les voit à vu d’œil en pleine fonction dans les Gangs armés comme enfants soldats.
Que peut-on dire de plus après 75 ans de présence de l’UNICEF en Haïti. C’est donc, une situation catastrophique en matière de protection et de respect des droits de l’enfant en Haïti. C’est-à-dire, on ne peut pas considérer l’UNICEF comme une institution qui protège et qui défend le respect des droits de l’enfant en Haïti, mais plutôt, une institution qui exploite les problèmes des enfants en Haïti durant près de 75 ans.
Un enfant qui n’est pas éduqué, qui n’est pas scolarisé, qui est exploité, c’est un monstre en gestation et qui dit monstre dit Gangs armés, dit terroristes, etc…
Donc, les Gangs armés en Haïti ne sont pas seulement liés à une absence de politique de développement des enfants, mais aussi, à l’inappropriation et l’inadéquation des activités de l’UNICEF en Haïti en matière de protection et des droits fondamentaux des enfants en Haïti.
Si pendant près d’une trentaine d’années des milliers voir des millions d’enfants sont exposés de plein fouet aux vicissitudes de la vie quotidienne d’Haïti, tabac, drogue, sexe, prostitution, viols, vols, etc….
L’avenir de ces enfants là n’aurait pas pu autrement que les Gangs armés que nous avons actuellement dans le pays et qui terrorisent , pillent et tuent la population à toutes les heures.
Donc, la présence des Gangs armés en Haïti, c’est l’absence de politique publique valable de l’État haïtien en matière de développement des enfants et de l’échec crucial de la présence de l’UNICEF en Haïti depuis 75 ans.
Aujourd’hui, on compte plus de 800 000 à 1 million de Gangs armés en Haïti âgés de moins de 30 ans.
Celà veut dire quoi ?
Les Gangs armés sont des productions de la mauvaise gouvernance institutionnelle et territoriale d’Haïti et de la mauvaise coopération humanitaire en Haïti en matière de protection et du respect des droits de l’enfant.
A noter que des enfants abandonnés par les agents onusiens de la MINUSTHA à partir de 2004 ont entre 16 à 20 ans. Alors, on ne peut pas énumérer combien des enfants de la MINUSTHA qui sont membres des Gangs armés actuellement dans le pays. Tandis que, l’UNICEF était témoin des scandales sexuels impliqués des agents de la MINUSTHA en Haïti.
C’est-à-dire, 75 ans après la presence de l’UNICEF en Haïti, le bilan est plus que catastrophique en matière de protection et du respect des droits de l’enfant en Haïti. On pourrait même attribuer ces 75 ans à 3/4 de siècle d’exploitation des enfants en Haïti, parce que l’UNICEF se sert toujours de la problématique des enfants pour recueillir des fonds. » Chodyè toujou ap monte sou nom Timoun, pou granmoun manje ».
Il est temps de repenser la présence des agences onusiennes et des ONG internationales en Haïti.