La devise de la Police nationale d’Haïti est de protéger et servir, c’est-à-dire, la fonction primaire et principale de la PNH est la prévention.
Concernant le concept folie que nous invoquons dans cet article vient du fait que la Police nationale d’Haïti est une personne morale avant tout qui doit fonctionner suivant les normes et les lois fondamentales du pays.
La charte fondamentale de la création de la PNH a défini clairement les grandes directives de fonctionnement de la PNH. Si aujourd’hui, personne ne comprend et n’apprécie le mode de fonctionnement de la PNH, c’est donc une institution qui devient folle.
La Folie se définit comme la perte totale du contrôle de ses actes dans le cas des êtres humains.
Au regard de la Police nationale d’Haïti, c’est une institution qui depuis un certain temps dépassée par les évènements. Surtout, face à l’insécurité grandissante dans le pays.
D’ailleurs, on le dit souvent dans le pays, la Police est un auxiliaire de la justice, c’est-à-dire, le bras armé de la justice.
Tandis que, de nos jours, la Police nationale d’Haïti fait peur au même titre que les Gangs armés qui terrorisent la population haïtienne.
On accuse la PNH de toutes sortes de malversations. Etre de connivence avec les Gangs armés. Être complice des actes de kidnapping, de viols, de voles, d’assassinat, de trafic illicite, etc….
Le pire, dans certaines interventions policières, les principales victimes sont souvent les paisibles citoyens. Pourtant, les Gangs armés fonctionnent en toute quiétude dans le pays.
Le dernier cas en date, c’est l’exécution sommaire de 3 jeunes garçons qui ont eu des bagarres avec un marchand de rue. Ils sont tous exécutés sur le champ par des policiers dans une patrouille, par le fait que le marchand crie  » Bandit – Bandit ». C’est purement de la sauvagerie sociétale. Tandis que les Gangs armés circulent librement à bord des véhicules de la PNH.
La Police nationale d’Haïti est une institution malade, une institution atteint de folie, parce qu’étant auxiliaire de la justice, le fonctionnement de la Police nationale d’Haïti n’a rien à voir avec la loi ni avec la raison. C’est donc, une institution folle qui mérite une prise en charge thérapeutique.
Parce que , la Police nationale d’Haïti écarte totalement sa mission de protéger et servir pour devenir le bras armé du régime de terreur établie dans le pays depuis plusieurs années.

Ulysse Jean Chenet

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