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Article précédentLa génération du 21ème siècle Les enfants du 21ème siècle sont entrain de disparaître à cause du renversement des trois piliers du fondement social : la famille, l’église, l’école. Par Jude-Nelson Guerrier dit micro des ondes Au niveau de la famille, premier lieu de socialisation, les parents sont devenus irresponsables, demissionnaires au point de vue d’autonomie parentale. L’éducation familiale est devenue un facteur manqué dans la mesure où elle est au rabais et laisse la place au phénomène de délinquance juvénile une sorte de production nationale dominante. Quant à l’église, lieu de socialisation où prône l’éducation morale, ses dirigeants préfèrent entrer en compétition entre eux au lieu de prendre leurs responsabilités en termes de formations aux chrétiens pouvant faciliter l’éducation des enfants comme citoyens de la communauté. Comment des parents ont laissé leurs enfants faire ce qu’ils veulent sans pour autant aucune intervention de l’église à propos ? Les enfants du 21ème siècle sont victimes d’une sorte d’ingérence car lorsque vous voyez une adolescente portant un bébé c’est comme s’il s’agit de deux enfants de catégorie d’âge différente. C’est là que pose le problème familial. On se demande s’il n’existe pas de dialogue entre les adolescents et leurs parents. Quant à l’école étant sous la responsabilité de l’État, dans ses fonctions régaliennes, ne joue pas son rôle. On pourrait même dire qu’elle est absente dans le contexte actuel. L’État, qui est là pour surveiller sur toutes les couches sociales du territoire national en vue de la scolarisation, la sécurité, etc car il doit garantir la sécurité de tous, semble se disparaître sur la scène politique. En effet, ce qui paraît plus redoutable encore, c’est le media traditionnel et les réseaux sociaux, en faisant de la promotion pour des musiques et des vidéos qui entravent et même corrompent les bonnes mœurs et les jeunes gens. Rares sont les médias qui apportent de bonnes choses à la jeunesse haïtienne via des valeurs importées. Il faut une intervention étatique en vue de limiter des dégâts et pour sortir dans ce carcan, cette crise. Il faut l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et de la Communication (NTIC) à bon escient. Il faut également un contrôle sur le fonctionnement et la programmation des médias. Pour terminer, je prend la citation de Guerrier Jude-Nelson faisant croire que « La jeunesse n’est pas là pour une déformation, mais plutôt pour formation quotidienne ». Revu par LUSSON Renet A.Jr 07 novembre 2021
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