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À 34 ans, Adil Rami goûte à nouveau au plaisir d’être sur un terrain, sous les couleurs de Boavista au Portugal. Après deux années de tumulte, entre son licenciement de l’OM pour «faute grave» l’an dernier, ses expériences ratées en Turquie et en Russie, les accusations de violence de son ancienne compagne Pamela Anderson, le champion du monde a défrayé la chronique. Moment choisi pour lui, sans se départir de son sourire et de sa gouaille, de se confier dans un livre, Autopsie (Éditions Hugo Sport) à paraître ce jeudi. Sans langue de bois, il y raconte son parcours de mécanicien à Fréjus jusqu’au sacre de Moscou, l’abandon de son père, la médiatisation, l’argent, les tentations aussi folles que nombreuses dans les coulisses du sulfureux monde du football.

 

Sur ses rapports avec Didier Deschamps, le défenseur s’explique au Figaro. «Deschamps, j’avais du mal avec lui au début. Je ne pouvais pas l’encadrer, pire, je le haïssais ; maintenant je le remercie. Quand on a gagné la Coupe du monde, je suis allé le voir pour m’excuser et lui dire: «Je ne vous blairais pas au début et aujourd’hui je vous comprends totalement. Je vous ai jugé comme un enfant.» Il a souri et on s’est serré la main. Au début, il était trop strict, ne pensait qu’au travail. J’adore bosser, mais pas H24, il faut aussi décompresser. On ne s’est pas toujours compris là-dessus.»

 

https://www.lefigaro.fr/sports/adil-rami-je-haissais-didier-deschamps-maintenant-je-le-remercie-20201014

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