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Depuis quelques jours, les nerfs d’un bon nombre d’étudiants de l’Université d’État en Haïti n’ont jamais calmé suite aux actions crapuleuses dont victime Grégory SAINT-HILAIRE, étudiant de l’UEH. Au lieu de calmer, cet assassinat ne fait qu’aggraver les situations effervescentes qui règnent au sein de plusieurs facultés de l’UEH depuis longtemps.
Par John Castro JOSEPH
Rejetant énergiquement ce système dit peze souse basé sur l’injustice, l’inégalité, etc. , ces étudiants protestataires ont généralement promu une société où règne la justice sociale, une meilleure condition d’études en Haïti ( particulièrement au sein de l’Université d’État d’Haïti).
Cette lutte, courageusement supportée par les facultés de Droit et des Sciences Économiques, École Normale Supérieure, Faculté des Sciences Humaines, et autres date depuis bien des lustres.
Généralement réfractés par les agents de la Police Nationale d’Haïti, ces mouvements estudiantins, globalement embrassé les revendications populaires, ont témoigné non seulement leur fougue pour une amélioration des conditions d’études en Haïti, mais aussi leur bravoure face aux conservateurs du système.
Après l’assassinat de Grégory, la bibliothèque de l’École Normale Supérieure a été sauvagement incendiée par des individus. Ce qui est un témoignage vivant de la volonté manifeste de promouvoir l’épistémophobie en Haïti.
En ce sens, déterminés à cor et à cri pour que JUSTICE soit rendue aux familles et amis de Grégory, plusieurs étudiants ont barricadé les circulations publiques devant les locaux de la FDSE ce vendredi 9 octobre 2020.
Une légère situation de tension a été constatée entre les étudiants et les agents de la PNH à cet effet. Bilan, au moins deux étudiants auraient touché par balle, nous ont confié nos sources. Abdias Alexis pour la FDSE et Pierre Renady Ralph pour UP. Pour le moment, ils reçoivent les soins que nécessite leur cas à un hôpital de la capitale.
Un vieil adage eût à dire Tant vaut la nation, tant vaut l’éducation. Et Nelson Mandela abonde dans le même sens en disant que l’éducation est l’arme la plus puissante pour changer le monde. En fonction de ce rôle crucial que devrait avoir l’éducation en Haïti ; et tenant compte aussi de son mépris aux yeux de l’État, n’aurions-nous pas raison de croire que l’État haïtien fasse promotion pour l’épistémophobie dans le pays ?